Bon je met la suite:
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Tout d’un coup, une immense clameur retentit du brouillard et des milliers et plusieurs régiment voués aux infernales puissances du chaos se déversèrent dans la plaine. Nos hommes attendaient l’ordre de tirer et plus celui-ci tardait, plus les nerfs étaient mis à rude épreuve, la tension montait dans les rangs appuyés contre les parapets et les hommes préparaient déjà leurs prochains chargeurs. Le colonel d’une voix impériale ordonna alors à tous les hommes d’ouvrir le feu et de tenir jusqu'à la mort pour l’empereur.
En un instant, le no man’s land se transforma en un gouffre flamboyant et les premiers rangs adverse furent tout simplement annihilés. Les batteries de bolters lourds et d’autocanon crachaient leurs obus à la cadence infernale de 1500 coups à la minute et les bandes commençaient déjà à manquer. Le martèlement des douilles par les culasses graissé perçait les tympans et les tirs du peloton de basilik qui nous avaient été assigné crevaient dans un sifflement infernal et clairsemaient les rangs des hérétiques. Malgré cet imposant déluge de fer et de feu, l’ennemi continuait d’avancer obstinément vers nos positions retranchées si bien que les compagnies déjà réduites de moitié par les tirs d’artilleries commencèrent à ouvrir le feu en salves bien ajustées fauchant les rangs adverses.
Toutefois, dans un élan implacable, nos ennemis parvinrent à franchir nos barbelés et quelques groupes arrivèrent même à entrer dans nos tranchés de première ligne. Un corps à corps sanglant débuta dans les boyaux des tranchées et le colonel, voyant que nos troupes commençaient à être débordées, m’ordonna :
-« Lieutenant, s’ils continuent à nous empêcher de tirer sur le gros de leur troupes le front sera percé !! Allez avertir les compagnies de contre-attaque de charger et de ne s’arrêter que lorsque tous les ennemis seront rejetés hors de nos positions !!
- Entendu mon colonel, j’y cours de ce pas !! »
A demi effrayé et ivre de fierté que le colonel m’ait choisi pour une mission si importante, je ois sorti par une porte dérobé derrière le bunker et m’empressa de rejoindre les tranchées arrière. Le terrain accidenté rendait ma progression assez irrégulière et je manquai deux fois de tomber dans des cratères d’obus si profond que seul je n’en serai pas sorti.
Je trouvai le commandant du second bataillon dans un abri d’artillerie d’où il guidait le tir des basiliks, des douilles d’obus jonchaient le sol et la terre étaient noircie par la fumée et la poudre. Il m’apostropha et me demanda des nouvelles de l’avant, je lui fit le topo de la situation et lui transmit l’ordre du colonel qu’il approuva aussitôt :
-« Très bien, Werner vous prendrez le commandement de la 2eme compagnie qui vient de perdre son capitaine ainsi que son adjoint et la mènerai à la charge. Vous ouvrirez le chemin pour les compagnies suivantes.
-Etes-vous sur que je sois le mi …
-Ecoutez, vous seul savait ce qu’il se passe là-bas et le colonel m’a dit le plus grand bien de vous donc pas de discussions est-ce bien clair ??!!
-Parfaitement mon commandant !! »
Décidément cette journée est très riche en événement pensai-je en rejoignant ma nouvelle compagnie. Vérifiant mon équipement, je fis le point avec les sous-officier des la compagnie et décidai que nous attaquerions des front pour donner l’impression que nous étions au moins un régiment. Puis sur mon ordre, toutes les sections bondirent en avant vers la fumée des lignes avant.
Nous apercûmes enfin les tranchées et je constatai avec effroi que nos compagnies clairsemé étaient réduite à l’état de débris fumants et que la plupart ne comptait plus que quelques dizaines d’hommes accrochés à des poches de résistance. Tirant mon sabre énergétique j’hurlai de déplier les couleurs et de chanter « l’empereur nous garde ». Notre charge fut irrésistibles et balaya les rebelles hérétiques sur notre passage. Je tirai dans le tas et donnait de corps coups de sabre pour me frayer un chemin avec le 1er peloton jusqu’au poste de commandement que j’avais quitté une heure plus tôt. Ce fut avec joie que je vis qu’il résistait encore, tandis que d’un revers du sabre j’abattais un nouvel ennemi, je transmis au commandant qu’il fallait raccourcir le tir de l’artillerie de 100 mètres car les obus tombaient dans le vide. En entrant dans le bunker j’exterminai 3 renégats en vidant mon chargeur de pistolet laser sur eux et je fis ma jonction avec le colonel. Du sang poisseux recouvrait ses galons et ses médailles tandis qu’il saignait légèrement du bras gauche dont l’uniforme avait été arraché :
-« Content de vous voir lieutenant, vous tombez au bon moment !! Finissons de colmater les brèches et nous en reparlerons !! ».
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